Article de la Voix des Sports de ce lundi 21 septembre
Un podium tricolore pour la 62 e édition
Un temps incertaine en raison du contexte sanitaire lié à l’épidémie de Covid-19, la 67 e édition des 28 heures de Roubaix a bien eu lieu ce week-end.
Mais sans les marcheurs britanniques ni ceux des pays de l’Est à cause des restrictions sur les voyages dans leur pays d’origine. Ils étaient 34 cette année à s’élancer dans des conditions particulières, au lieu de la petite soixantaine habituelle.
Et en l’absence des favoris, notamment celle du Russe Dmitriy Ossipov, vainqueur l’an dernier et qui a dû remettre à plus tard la quête d’une onzième couronne, l’épreuve mythique de marche athlétique et véritable institution à Roubaix s’annonçait très ouverte. « C’est pour sauver l’épreuve que nous avons multiplié les démarches pour la maintenir, a indiqué Louis Desroches, organisateur de la compétition pour le compte du Club des marcheurs de Roubaix. On a bien fait car les participants n’ont pas manqué de courage et de panache. » Sur un parcours dépourvu de difficultés au parc Barbieux, c’est la fatigue qui a comme souvent fait durcir la course. Vers 13 heures, hier, soit à deux heures de l’arrivée, on déplorait déjà 11 abandons.
Les marcheurs français et belges se sont tiré la bourre mais ce sont les tricolores qui ont tiré leur épingle du jeu. Au coude à coude avec le Castrothéodoricien Pascal Maréchal et le Camonois Maxime Laneau, le Tropézien Alexandre Forestieri a pris ses distances au kilomètre cent.
Ce dernier n’a cessé de creuser l’écart sur ses poursuivants et remporte pour la première fois l’épreuve roubaisienne avec quatre kilomètres d’avance sur son dauphin.
Classement : 1. Forestieri (Ust Courir à Saint-Tropez) 216,416 km ; 2. Laneau (Us Camon) 212,416 km ; 3. Maréchal (Ac Château-Thierry) 210,472 km.
photo : Alexandre Forestieri, épuisé mais heureux après sa victoire